mercredi 8 novembre 2017

Le calendrier électoral «viole» la constitution de la RDC, selon le MLC et le FRC

Le Mouvement de libération du Congo (MLC) et la plateforme Front pour le respect de la Constitution (FRC) estiment que le calendrier publié par la CENI «viole tout simplement» les lois de la République. Dans leur déclaration publiée mardi 7 novembre à Kinshasa, ils accusent la Commission électorale de tricherie. «Le calendrier présenté par la CENI viole à la fois la constitution de la République, les lois électorales et l’accord du 31 décembre 2016. Il n’est pas consensuel et revêt un caractère frauduleux et mensonger», a condamné le sénateur Jacques Ndjoli, qui a lu leur déclaration. Pour le MLC et le FRC, la CENI a outrepassé les limites fixées par la loi en publiant un calendrier qui ne poursuit qu’un seul objectif: prolonger le mandat du président Joseph Kabila. «L’article 73 de la constitution dispose que le scrutin pour le président de la République est convoqué 90 jours avant l’expiration de son mandat, la CENI se dote la liberté de convoquer l’électorat le 23 juin 2018, pour un scrutin à tenir le 23 décembre, soit six mois après au lieu de trois mois», a dénoncé Jacques Djoli. La passation du pouvoir entre le président élu et le sortant est programmée au 12 janvier 2019. Ce que condamne Jacques Djoli, qui pense que la CENI «s’arroge les prérogatives du peuple souverain.»

RDC : Félix TShisekedi et Jean-Pierre Bemba ont discuté de modalités d’une coalition de l’opposition

Le président du Rassemblement, Félix Tshisekedi, et celui du MLC, Jean-Pierre Bemba, ont discuté mardi 7 novembre à La Haye, au Pays-Bas, de modalités de la mise sur pied d’une grande coalition de l’opposition pour accélérer le processus de l’alternance en République démocratique du Congo. Depuis sa cellule de la Cour pénale internationale (CPI), Jean-Pierre Bemba avait appelé le 30 octobre dernier, l’opposition et la société civile congolaise à l’unité en vue de concrétiser la lutte pour l’alternance démocratique en RDC.

Calendrier électoral : plaidoyer pour une convocation «urgente» de la tripartite CENI-Gouvernement-CNSA

[José Makila, président de l’ATD lors de travaux du dialogue national inclusif à Kinshasa, le 09/12/2016. Radio Okapi/Ph. John Bompengo.] José Makila, président de l’ATD lors de travaux du dialogue national inclusif à Kinshasa, le 09/12/2016. Radio Okapi/Ph. John Bompengo. Les opposants signataires de l’accord de la cité de l’Union africaine plaident pour une convocation «urgente» de la tripartite CENI-Gouvernement-CNSA. Dans leur déclaration lue mardi 7 novembre, ils se disent inquiets des contraintes soulevées par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) lors de la publication du calendrier électoral. «Nous demandons la convocation urgente d’une tripartite CNSA-Gouvernement et CENI, conformément à l’accord du 31 décembre, en vue d’évaluer l’impact de ces contraintes sur ce processus et de trouver des réponses idoines pouvant permettre le respect sans faille du calendrier», a souhaité José Makila, qui a lu leur déclaration. Ces opposants, membres du gouvernement Tshibala, estiment que ces contraintes risquent de mettre en mal l’application du chronogramme des élections. «Nous constatons que ce calendrier, quoiqu’organisant les trois premiers scrutins en une séquence conformément à l’accord du 31 décembre 2016 est assorti des contraintes légales, financières, logistiques et politiques qui risquent de retarder la tenue de ce scrutin», a indiqué le ministre des Transports, José Makila. Toutefois, ces opposants signataires de l’Accord du 31 décembre et de l’arrangement particulier disent «prendre acte» de la publication du calendrier électoral par la CENI et de «son caractère réaliste.» «Nous appelons la communauté internationale, dont nous saluons l’accompagnement, à s’investir davantage vers les appuis financiers et logistiques susceptibles de contribuer au respect dudit calendrier», a déclaré José Makila. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a publié, dimanche 5 novembre, le calendrier électoral prévoyant l’organisation des élections présidentielle, législatives et provinciales au 23 décembre 2018. Néanmoins, la commission électorale a soulevé quelques contraintes d’ordre logistiques, financières, légales, ainsi que politiques et sécuritaires, qui pourraient entraver l’application du chronogramme des scrutins.

mardi 3 octobre 2017

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RDC : la Dynamique de l’opposition lance la sensibilisation à la désobéissance civile

La plateforme Dynamique de l’opposition, réunie en assemblée extraordinaire lundi 2 octobre à Kinshasa, a lancé la campagne de sensibilisation de la population à la désobéissance civile. Cette campagne est l’une des recommandations du conclave du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement, a expliqué André-Claudel Lubaya. Cette campagne va durer entre 15 et 21 jours avant de passer aux actions proprement dites de désobéissance civile, a-t-il ajouté. «Il vous souviendra qu’au moment de la clôture de son conclave le 22 juillet dernier, le Rassemblement avait édicté une feuille de route. Et dans le cadre des actions prévues dans cette feuille de route, il y a notamment les actions de désobéissance civile. C’est pour joindre l’acte à la parole qu’aujourd’hui la Dynamique de l’opposition a décidé et a officiellement lancé la campagne, non pas la désobéissance civile, mais de sensibilisation à la désobéissance civile», a déclaré André-Claudel Lubaya. Selon lui, la population en saura davantage sur cette action, selon lui, mais il sera entre autres question de «de boycotter les factures d’eau et d’électricité.» «D’ailleurs l’eau et le courant ne viennent qu’à la goute à Kinshasa comme en provinces. Il y aura également le boycott des toutes ces taxes qui n’en sont pas unes mais qui ne constituent que des tracasseries à l’endroit des populations et il y aura autant d’autant d’actions qui vont faire partie du package complet de désobéissance civile», a poursuivi André-Claudel Lubaya.

RDC : la Dynamique de l’opposition lance la sensibilisation à la désobéissance civile

John Bompengo La plateforme Dynamique de l’opposition, réunie en assemblée extraordinaire lundi 2 octobre à Kinshasa, a lancé la campagne de sensibilisation de la population à la désobéissance civile. Cette campagne est l’une des recommandations du conclave du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement, a expliqué André-Claudel Lubaya. Cette campagne va durer entre 15 et 21 jours avant de passer aux actions proprement dites de désobéissance civile, a-t-il ajouté. «Il vous souviendra qu’au moment de la clôture de son conclave le 22 juillet dernier, le Rassemblement avait édicté une feuille de route. Et dans le cadre des actions prévues dans cette feuille de route, il y a notamment les actions de désobéissance civile. C’est pour joindre l’acte à la parole qu’aujourd’hui la Dynamique de l’opposition a décidé et a officiellement lancé la campagne, non pas la désobéissance civile, mais de sensibilisation à la désobéissance civile», a déclaré André-Claudel Lubaya. Selon lui, la population en saura davantage sur cette action, selon lui, mais il sera entre autres question de «de boycotter les factures d’eau et d’électricité.» «D’ailleurs l’eau et le courant ne viennent qu’à la goute à Kinshasa comme en provinces. Il y aura également le boycott des toutes ces taxes qui n’en sont pas unes mais qui ne constituent que des tracasseries à l’endroit des populations et il y aura autant d’autant d’actions qui vont faire partie du package complet de désobéissance civile», a poursuivi André-Claudel Lubaya.

Masisi : 20 000 ménages fuient les affrontements entre miliciens à Iyana

Les combats qui opposent depuis deux mois les deux factions de la milice Maï-Maï du Nduma Defense of Congo (NDC) - le NDC/Rénové de Guidon et le NDC/Tcheka - ont déjà provoqué le déplacement d’environ 20 000 ménages de cinq villages du groupement Iyana à Masisi. D’après des sources coutumières, la plupart de ces déplacés ont trouvé refuge à Mutongo, le chef-lieu du groupement Iyana. Ils vivent dans des conditions difficiles et ne bénéficient d’aucune assistance. Le chef du groupement Iyana, Mwami Séraphin Ngulu réclame le renforcement des effectifs militaires pour face à la multitude des groupes armés qui écument cette partie de Masisi.

Mbuji-Mayi : Ngoyi Kasanji dénonce la désobéissance fiscale décrétée par l’UDPS

L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) a lancé la campagne de désobéissance fiscale dimanche 1er octobre à Mbuji-Mayi sur toute l’étendue du Kasaï-Orientral. En réaction, le gouverneur Alphonse Ngoyi Kasanji a condamné ce comportement «d’hommes politiques irresponsables.» «Quiconque s’attaquerait aux agents des régies financières ne s’en prendra qu’à lui-même et ils trouveront la justice sur leur chemin», a menacé le gouverneur, qui a indiqué que la désobéissance fiscale faisait partie de «l’incivisme.» «C’est un acte répréhensible. Donc, nous n’accepterons pas cela et celui qui a tenu ces propos, je vais demander à ce que la justice s’en occupe», a ajouté Alphonse Ngoyi Kasanji. Il a invité ses administrés à s’acquitter de leurs devoirs fiscaux pour le développement de la province : «J’attire l’attention de notre population : si vous aimez votre province, si vous aimez qu’on vous construise des écoles, des hôpitaux, payez vos taxes. Je vous donne un seul exemple : l’IRL, l’impôt sur les revenus locatifs. Nous avons 90% de notre population qui est locataire. Nous sommes une ville (Mbuji-Mayi) à plus ou moins trois millions d’habitants. Si je considère que nous avons 500 000 locataires dans la ville et nous mettons une moyenne de 1 dollar, nous aurons 500 000 dollars, seulement sur l’impôt sur les revenus locatifs. Mais cet impôt procure des millions de dollars ailleurs. Or, en termes d’impôt, nous ne mobilisons que 50 000.»

samedi 19 août 2017

Kinshasa: nouveau préavis de «grève radicale» des médecins

Dans une déclaration devant la presse vendredi 18 août, le secrétaire exécutif du Syndicat des médecins du Congo (SYMECO) pour la ville de Kinshasa, Dr Ben Bola, dit avoir constaté un échec dans les négociations entre le gouvernement et sa corporation. Pour cette raison, un préavis de grève radicale de six jours a été lancé à dater de ce même vendredi. Parmi les revendications de la corporation, Dr Ben Bola parle de la mécanisation des médecins non payés et l’ajustement de la rémunération des médecins qui doit être indexé à celle des professeurs d’université. Un autre syndicat des médecins de Kinshasa, SYNAMED, avait décidé mardi dernier de durcir la grève que ses affiliés observent depuis la mi-juillet, pour les mêmes revendications. De son côté, l’association pour la défense des droits des patients redoute les conséquences fâcheuse de la grève des médecins des services publics sur les malades. Dans un point de presse tenu vendredi à Kinshasa, la présidente de cette association, Elodie Muzigirwa, a interpelé le gouvernement de la République et le syndicat des médecins, les appelant au sens de responsabilité vis-à-vis des malades et de la population congolaise. Elodie Muzigirwa plaide pour la sauvegarde du droit à la santé des malades: «Ce mouvement de grève nous a privés à nous tous, spécialement, aux malades, de la jouissance d’un droit fondamental, le droit à la santé. Nous avons suivi avec beaucoup de désolation, la tentative de radicalisation de ce mouvement de grève. En deuxième lieu, que les malades internés, quel que soit leur état, ne bénéficieront plus de traitement et pourront recevoir un préavis de trois à quatre jours pour quitter les lieux d’internement respectifs. Les conséquences seraient dramatiques et aux coûts inestimables.» Elle a exhorté les deux parties à faire des concessions en privilégiant la voie du dialogue. «Puissent les deux parties mettre chacune de l’eau dans son vin et privilégier la voie du dialogue en vue d’épargner ainsi les vies humaines», a-t-elle souhaité. Elodie Muzigirwa a profité de cette occasion pour annoncer l’organisation imminente, sur toute l’étendue de la RDC, d’une campagne de sensibilisation sur les droits fondamentaux des patients, consacrés par la Déclaration universelle des droits de l’homme.

RDC : le calendrier électoral sera publié après l’évaluation du processus électoral, selon Norbert Basengezi

Le vice-président de la CENI Norbert Basengezi a affirmé ce vendredi 18 août que le calendrier électoral sera publié après l’évaluation du processus électoral entre les acteurs nationaux et internationaux impliqués. Il répondait à une délégation du mouvement citoyen Debout Congolais bâtissons qui lui a remis un mémorandum exigeant la publication du calendrier électoral. Le vice-président a aussi précisé que l’évaluation du processus aura lieu le 27 Aout à Kananga. « Nous allons évaluer les aspects sécuritaires, juridiques, financiers, politique techniques et logiques. A Partir cette évaluation, nous déroulons notre calendrier. Nous avons besoins de ce consensus et comme l’accord du 31 décembre a voulu qu’on le fasse unanimement, nous allons le faire unanimement à partir de Kananga et ça va booster également le processus de recrutement, de formation et de début d’enrôlement dans les deux provinces. Les restes de toutes les contraintes à suivre feront partie de ce calendrier », affirme Norbert Basengezi. Il fait renseigne que le calendrier sera publié à Kinshasa. Il demande aux d’être « conscientes de tout ce que fait la CENI » au lieu de vouloir faire les choses de façon unilatérale. Debout Congolais bâtissons est mouvement citoyen coordonné par l’ancien secrétaire exécutif de la CIRGIL Alphonse Ntumba Luaba.

RDC: un «Manifeste du citoyen congolais» signé à Paris pour exiger le départ de Joseph Kabila

[Le Président Joseph Kabila à l’aéroport international de N’djili à Kinshasa, le 26/07/2017. Radio Okapi/Ph. John Bompengo] Le Président Joseph Kabila à l’aéroport international de N’djili à Kinshasa, le 26/07/2017. Radio Okapi/Ph. John Bompengo Les organisations de la société civile de la RDC et certains mouvements citoyens ont signé vendredi 18 août à Paris (France) le «Manifeste du citoyen congolais.» Le document prône « des actions pacifiques et non violentes» visant à empêcher le «président Joseph Kabila de se maintenir au pouvoir au-delà du 31 décembre 2017». «Le président Joseph Kabila, dont le mandat a expiré le 19 décembre 2016, exerce le pouvoir en violation manifeste de la constitution de la République démocratique du Congo, et est passible de l’infraction de haute trahison», soutiennent les signataires du manifeste. Ils appellent le peuple congolais à user des moyens pacifiques et non violents pour «faire échec à la tentative du président Joseph Kabila de se maintenir au pouvoir au-delà du 31 décembre 2017.» A cet effet, le document annonce une «grande campagne d’actions pacifiques et non violentes devant mener au retour l’ordre démocratique constitutionnel», sans autres précisions. Les signataires du manifeste citoyen exigent «une transition citoyenne, dont les animateurs seront désignés à la suite d’une concertation nationale ayant pour mission principale d’organiser des élections crédibles, transparentes, ouvertes et libres et qui n’en seront candidats.» Une autre exigence porte sur la libération immédiate et sans condition de prisonniers politiques et d’opinion et la réouverture des médias fermés en RDC.